Papa, Maman

Quelques mots que j’ai juste retravaillé pour en faire une poésie, en m’autorisant à passer  un message au travers de celui-ci, à la personne qui a voulu que je lui réécrit.

Ce contenu a été publié dans Dédicaces. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

7 réponses à Papa, Maman

  1. irene dit :

    magnifique poème
    il m’a beaucoup émue, rappelant des souvenirs.

    très belle plume
    merci du passage en mon blog

    j’espère encore y relire cette belle plume

    merci amitiés Irène

  2. Plumedor dit :

    Très émouvant, les larmes me montent aux yeux….
    que dire devant un texte comme celui-çi….?….
    Je n’y ajouterai rien d’autre car les mots me manquent.
    Je t’embrasse bien fort et te souhaite une belle journée qui je l’espère te seras ensoleillée.

    Bisous Jer!
    Blanche.

  3. C’est fou comme ils nous manquent quand ils ne sont plus avec nous…
    A celui qui n’est plus

    Je regarde ces quelques photos jaunies
    Tendres images de ta jeunesse
    Ton sourire semblant défier l’infini
    Dépose sur mon coeur sa tendresse

    Je n’ai pas vu les ans se poser sur toi
    Quand j’aurais tant voulu découvrir
    Tout ce que tu cachais parfois
    En des éclats de voix et de rire

    Tu n’avais jamais vu la mer avant ta retraite
    Tu la découvris à tes premières vacances
    Je devinais dans tes pensées secrètes
    Combien tu étais heureux dans tes silences

    Nous marchions sur des plages désertes
    Heureux en ces heures matinales
    Goûtant jalousement cette joie offerte
    D’être ensemble en cette courte escale

    Parfois, quelques chiens errants
    Reconnaissant en toi leur maître
    Nous accompagnaient nonchalants
    Suivant ton pas , loin de leur périmètre

    Les mains dans les poches
    Alors tu regardais la mer
    Haut perché sur la roche
    Tu recevais en riant son écume amère

    Ton regard profond interrogeait l’océan
    Heureux des vagues qui se brisaient
    Tu admirais l’immensité de ces lieux géants
    Découvrant un bonheur qui te grisait

    Tu avais mon âge d’aujourd’hui
    Et j’aimais ces heures chaudes
    Des soleils se sont levés depuis
    Et dans ma mémoire encore tu rodes

    Je me souviens de l’été quatre vingt-cinq
    De cette dernière soirée en famille
    Tu levas ton verre pour que l’on trinque
    Et tu partis sur une dernière peccadille

    Vingt ans déjà que tu t’es endormi

    • Jer dit :

      L’absence fait toujours mal…. Mais il faut savoir un jour y faire face, en se rappelant des bons souvenirs.
      Merci Roland pour ce beau poème.
      Amitiés

  4. Calliope dit :

    un beau texte d’amour quand nos êtres chers ne sont plus et que leur présence n’est que dans le coeur.

  5. Plumedor dit :

    Je passe te souhaiter un très bon week end et te remercier de ton gentil commentaire.
    Je te fais un gros bisous Jer.

  6. scottya dit :

    Je te remercie d’avoir mis ce que j’ai écris et que tu as arrangé.
    Merci !
    Mam

  7. RDC dit :

    cette poésie est bouleversante et on ne peut y rester insensible… J’ai les larmes qui coulent sur mes joues toute seule… Je sais que vie et mort ne font qu’un mais c’est la séparation qui est difficile…

    Parfois il m’arrive de penser à mes grands parents tellement fort, ils ont été presque mes parents plus que des grands parents que je dois me souvenir qu’ils ne sont plus mais chacun de mes gestes, chacune de mes pensées vont vers eux et je n’ai pas besoin de la Toussaint pour me souvenir de tout ce qu’ils m’ont appris et je sais qu’un jour je les retrouverai… Peut être sous un autre aspect comme moi mais l’amour se reconnait quelque soit sa forme et je saurai à cet instant précis que se sont eux… Et je n’aurai pas peur de passer de l’autre côté du miroir….

    Magnifique poème et hymne à l’amour de ceux que l’on aime.. Car l’amour pour moi ne meurt jamais… Nous sommes simplement encombrés d’enveloppes corporelles mais en dehors de ce qui nous recouvrent nous sommes tels que nous sommes et ne changeons jamais…

    Bisous
    Régine

    • Jer dit :

      Ce n’est pas la mort qui fait peur, c’est ce qu’elle engendre, cette absence, parfois brutale, surprenante.
      Une séparation que certains ont du mal à faire face, car ils n’ont alors plus la complicité qu’ils avaient avec celui qui a disparu, cet échange ou lien qui les unissait !

      Ils se sentent alors bien seul, même lorsqu’ils sont bien entouré. Le lien qui les unissait était tellement fort qu’une certaine dépression les emparent, et ce qu’on peut leur dire n’y fait pas toujours grand chose, car finalement, il faut qu’ils s’en rendent comptent que même. Il faut qu’ils acceptent cette disparition pour pouvoir de nouveau avancer.
       
      Pour certains, c’est plus long que d’autres….
      Merci d’avoir aimé ce poème Régine, et de tes mots qui m’ont touchés. Ils seront là, à attendre, peu importe leur forme, tu les reconnaîtras…
      Bisous

Laisser votre griffe

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>