Sur cette route

J’étais sur cette route endommagée,
J’observais ces fissures qui l’a traversait
Et je restais là, pensif… ailleurs…
Et je me demandais pourquoi d’ailleurs.

Je me suis mis à marcher, lentement,
De peur de glisser sur un caillou
Et de tomber dans le néant :
Ses souffrances mis bout à bout.

Je regardais autour de moi
Sans pouvoir rien y faire.
Je ne puis dire sans me taire,
Que fais-je juste là ?

J’attendais un signe, un signe
Sur cette route qui se dessine
Flamboyante et lumineuse,
Le destin d’une vie heureuse.

Peut-être que le ciel a pleuré
Et qu’un orage a tout brisé
Sur cette route, je rebouche les trous
Parsemée aussi de petits cailloux.

Peut-être que le ciel a pleuré
Mais le soleil s’est illuminé
Comme un signe, comme pour me dire
Vas-y, s’en est fini de souffrir.

J’attendais un signe, un signe
Sur cette route qui se dessine
Flamboyante et lumineuse,
Le destin d’une vie heureuse.

J’attendais un signe, un signe
Sur cette route qui se dessine
Et je marche paisiblement
En caressant cet instant.

Poète(c) Jer

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2 réponses à Sur cette route

  1. scottya dit :

    c est trop bien bravo

  2. rosinda59 dit :

    C’est un magnifique poème « petit prince », je l’adore. Il est plein de point d’interrogation, mais les réponses sont en toi et tu finis par les trouver. Tu deviens non plus celui qui subit mais
    l’acteur de ta vie. Et je crois que c’est ce que la vie attend de nous. Il n y  a pas de cadeaux ou alors si mais nous n’y prétons pas suffisamment attention : car ils nous paraissent
    naturels. Mais lorsque la vie, nous oblige à gravir une montagne, on oublie ses instants et on ne voit que le présent : l’insurmontable. Mais rien n’est insurmontable, tant que tu portes cette
    richesse en toi, celle de te battre, de voir les choses autrement qu’avec tes yeux mais ton coeur. Tu trouves alors un chemin pour détourner l’obstacle et finalement tu deviens le grand gagnant
    de cet espace conquis, grâce à ta poésie, tes mots qui glissent comme des gouttes d’eau sur le papier, mais lorsque celui ci sèche, tu regardes ta feuille et tu t’apperçois, qu’un dessin s’est
    formé : un signe….

    Bisous et merci pour tes rêves partagés.

    Régine 

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