Les tempêtes ont déferlées
Sur les rives silencieuses,
Les rivières se sont desséchées
Sur des rimes facétieuses.
On n’y peut rien si tout dérape
C’est notre obscur qui nous rattrape.
Nous sommes les bêtes qui dénoncent
Les plaies qu’elles prononcent.
Au coeur du monde
Les cris s’entassent
Les villes s’effondrent.
Au coeur du monde
On brise la glace
Dans la pénombre.
Au coeur du monde
Les pleurs s’amassent
Les vies s’écrasent.
Au coeur du monde
La vie s’efface,
Le ciel s’embrase.
La nuit chante les louanges
D’un jour qui a disparu
Dans une marre de sang.
Et quand s’éveille l’Archange
Sur nos innombrables bévues
S’annonce la fin des temps.
c’est curieux ton poème car il pourrait tout à fait définir le tableau que j’ai peins hier « chaos » et j’étais dans cet état d’âme…
aujourd’hui je suis plus gaie : un jour soleil un jour pluie… la vie en quelque sorte..
en tout cas encore merci pour ton très beau poème…
amitié
régine
S’il te fait plaisir, tu peux l’ajouter à ta peinture
Ravi que ton état d’humeur soit plus gaie.
Amitiés
J’aime beaucoup tas manière d’écrire. On y ressent une foule d’émotion.
Bonne journée à toi.
Merci beaucoup anael d’apprécier mon style
avec ton aval, j’ai associé avec joie ton poème à ma toile « Chaos »
un grand merci à toi
régine
Pas de quoi, c’est un réel plaisir