La chanson de ma mie

L’eau, dans les grands lacs bleus, endormie
Est le miroir des cieux :
Mais j’aime mieux les yeux de ma mie.

Pour que l’ombre parfois nous sourit,
Un oiseau chante au bois,
Mais j’aime mieux la voix de ma mie.

Poète (c) Théodore de Banville

Publié dans Vos poèmes | 2 griffes

Joyeuses Fêtes de Noël

A tous, je vous souhaite un joyeux Noël et de très bonne fêtes !

Vidéo : Dromadaire.com

Publié dans Images sur | 3 griffes

Prey

Un film que j’affectionne particulièrement et vous recommande, il s’agit de Prey (sorti sous le titre « Terreur en Savane » en France). Le film sait tenir en haleine, les paysages et les gros plans sont magnifiques. Tourné en Afrique, avec des vrais lions.

Et malgré quelques critiques négatives sur ce film, concernant le jeu d’acteurs et quelques autres incohérences, moi, j’ai trouvé le film plaisant et captivant. D’ailleurs, concernant le jeu d’acteurs, on pardonne très vite face à la beauté de cette réalisation.

Publié dans Images sur | Une griffe

How it ends – DeVotchka

Voici une chanson que j’aime bien, tout du moins surtout par son aspect musicale. Le texte est pas mal malgré tout, mais je n’accroche pas sur le chant.
J’ai essayé de trouvé une version instrumentale, sans succès.

Publié dans Musiques | Une griffe

Quelques photos

Photos (c) Jer

Publié dans Images sur | 6 griffes

S’il fallait recommencer

J’aimerais partir
Ou peut-être m’enfuir
Changer de vie
Ou toucher l’infini.

J’aimerais courir
Dans l’insouciance
Retrouver l’innocence
D’un vif désir.

J’aimerais caresser
Cette existence
De non-souffrance
Pour pouvoir respirer.

J’aimerais souffler
Comme fait le vent
Et pouvoir m’éloigner
Vers un monde fleurissant.

J’aimerais toucher
Sans l’effleurer
Ce coin de liberté
Qu’on a tous désiré.

J’aimerais mourir
Sans mots dire
Juste avec le sourire
Des beaux souvenirs.

Poète (c) Jer

Publié dans Mes poèmes | 8 griffes

Ombre et lumière

ombre_lumiere.jpg
Photo (c) Dayvi

Tandis que je marchais à travers la forêt,
à l’heure où tout le monde a déserté ce coin de paradis,
je profitais de mes instants de solitude
pour me perdre dans mes pensées
et me laisser rêver, les yeux à demi clos,
tout en marchant d’un pas lent,
comme pour freiner le temps….
Je n’avais pas envie de revenir chez moi,
J’avais ce besoin viscérale de solitude,
Me retrouver seule avec mes incertitudes…
dans un état proche de l’hypnose ou du sommeil…
C’est alors que je vis ces faisceaux de lumière
balayer ma route, comme pour éclairer mon chemin
je levais les yeux doucement vers cette lumière diffuse
Je sentis soudain mon coeur s’inonder d »une plénitude,
une sensation de bien être comme je n’avais jamais encore connue…
Cette lumière était un concentré de l’âme de tous les gens que j’ai aimé
chacune d’elle porte un nom d’ étoile dans mon imaginaire…
Ce flot d’amour avait envahi mon corps tout entier,
et je ne pourrai vous expliquer cette félicité
Je voulais restée là, toute la nuit, baignée de lumière
comme  plongée dans une source d’eau chaude
mais la nuit tombait et je commençais à m’engourdir…
Était-ce un rêve où une réalité ?
Mais désormais je sais,
que quelque part dans l’univers des gens m’attendent.
Je n’ai plus peur de la nuit, ni de la mort
Mon heure n’est pas encore venue pour partir vers cet ailleurs,
car les sapins de la forêt m’ont soufflé à l’oreille
Tu as encore un rôle a jouer sur cette terre…
Alors paisiblement je prends le chemin qui mène chez moi
et doucement, je m’endors dans un profond sommeil…

Auteur (c) RCD

Publié dans Images sur | 4 griffes

Le revenant

Aux mortels combats de jadis
Où ma vie souvent livrait bataille
Mes années dans le froid des abysses
Se blessèrent contre leurs murailles.

J’ai parcouru des mondes en fusion
Mettant à nue ma peau et ma sensibilité
Vivant de rêves, m’abreuvant d’illusions
Pour des mirages et des serments de fidélité.

D’aubes nouvelles en sombres crépuscules
J’ai parcouru d’autres univers
Marchant et pliant sous la canicule
J’ai brûlé ma peau en des lieux pervers.

Dans le froid des matins sans soleil
Aux couchants monotones sans lune
J’ai imploré les cieux dans mon sommeil
De m‘accorder une trêve à mes infortunes.

Las de livrer des combats éphémères
Et de me réveiller sur des terres arides
Vers toi je viens, oubliant rêves et chimères
Poser ma vie sur ton cœur limpide.

Aujourd’hui ce qui brûle en mon corps
Me donne la force d’avancer encore
Je rêve toujours à l’ombre de ton sourire
Juste la tendresse qu’il me faut pour tenir.

J’avance hésitant comme le convalescent
Retenant sur mon sein ta main si menue
Tes doigts fragiles se font caressants
Et mon cœur bat par ses désirs retenus.

Le ciel alors s’embrase à l’horizon
Là où le soleil trouve son repos
Son rouge brille comme un blason
Et réchauffe encore un peu ma peau.

Je reviens, j’abandonne mes guerres
Le cœur désarmé, à la vie je me rends
Il n’est point d’amour de feu et de misère
Je n’ai plus l’âme d’un conquérant.

Combattant sans gloire de l’amour
Je n’aurai jamais de médaille
Mes plaies n’ont point besoin de discours
Aux mortels combats, j’ai livré bataille.
CHEVALIER-LA-PLUME-001.jpg

Poète (c) Roland
Photo : Inconnu

Publié dans Vos poèmes | 2 griffes