Savoir (1)

Celui qui aime à apprendre est bien près du savoir.
Confucius

Publié dans Citations | 3 griffes

Evolution

Lecture de l’épisode : 010203040506 …

Il fut le premier.
Il aurait pû  être oublié, mais de par son histoire exceptionnelle, de son exception sans pareil, il devint une légende.
Il fut le premier.

Ce matin-là, le réveil fut très dur.
Une douleur indescriptible lui envahit peu à peu tout le corps.
La plus forte se situait au niveau du crâne, intolérable et qui s’intensifiait encore et encore. Il n’avait jamais connu de migraine aussi forte. Il ne pouvait plus se maintenir !
Ses mains sur la tête, il commençait à gémir, à gesticuler dans tous les sens puis à hurler.
Alertés par ses cris, par le tapage insensé et ses bruits inaudibles, les voisins, pris de peur pour la plupart, avaient appelé la police et les pompiers.
Certains s’étaient calfeutrés chez eux, d’autres, pour ne pas dire tous, complètement paniqués, étaient partis, pensant que l’immeuble allait s’effondrer ou exploser.

Une fois les urgences sur place, le calme était déjà revenu. Personne ne vint ouvrir à la porte où avait eu lieu le vacarme. Il leur fallut donc malgré eux l’ouvrir de force.
Le spectacle qui s’offrait malheureusement à eux était aussi incroyable qu’horrible.
Ils découvrirent un corps allongé sur le sol, inerte. L’un des policiers s’était accroupi pour prendre son pouls, il était très faible. Son corps était brulant de fièvre.
Il regarda autour de lui, comme étaient déjà en train de le faire ses collègues et les quelques pompiers qui étaient entrés, puis s’exclama : « Bon Dieu ! Qu’est-ce qui a bien pu se passer ici ? »
Ses compagnons restaient bouche bée.

Les murs étaient ruées de trous, parfois immense, d’autres à moitié arrachés. Le canapé était déchiqueté, légèrement brûlé. Les vitres quant à elles étaient toutes brisées.
Le plus étrange, outre les quelques éclats restés sur les fenêtres, il n’y avaient aucune trace de morceaux de verre, nulle part !
Autour d’eux se dessinait au fil de leur regard une scène toujours plus surprenante qu’effrayante. L’appartement était un vrai chantier de guerre !
Que s’était-il donc passé ?

L’homme fut immédiatement transporté à l’hôpital. Les médecins furent impuissants quant à son état comateux. Ils n’avaient aucune idée de ce qui lui arrivait. L’homme n’avait aucune blessure apparente, aucun traumatisme, la seule chose dont ils étaient sur c’est qu’il se trouvait dans un état de sommeil, un coma dont ils ne pouvaient prédire un jour le réveil.
Cependant, les nombreux examens qu’ils lui firent passer révélèrent au moins une chose, une chose très étonnante qu’ils ne pouvaient expliquer et qui mêlaient à la fois excitation, curiosité et intrigue.

Le réveil fut très dur pour finalement replonger dans un sommeil indéterminé.
Il fut le premier.

L’auteur : Jer

Publié dans Textes | 3 griffes

J’écris pour la même raison…

J’écris pour la même raison que je respire, parce que si je ne le faisais pas, je mourrais.
Isaac ASIMOV

Merci à Sandy pour m’avoir envoyé cette superbe citation de Issac Asimov

Publié dans Citations | 4 griffes

Les adieux de deux coeurs

Les adieux de deux coeurs qui s’aiment sont mille fleurs semées au vent, promesses d’autant de bouquets de retrouvailles prochaines…
Sandy

Publié dans Citations | Laisser votre griffe

Vengeance Meurtrière (5)


Lecture de l’épisode : 0102030405060708091011

Le début de la vengeance

Il avait fallu de nombreux jours à Lucas avant de trouver la moindre piste qui le mènerait aux assassins de Camille.
Une piste payante puisque ce jour, il se trouva non loin du chauffard qui l’avait renversé.
Durant quelques jours, il l’avait suivi, sans se faire repérer, en espérant que celui-ci le mènerait au responsable de cette tuerie.
Il ne voulait pas s’arrêter à ce simple pantin.
Sa haine avait engendré un désir incessant de vengeance qui voulait se délecter du plus gros gibier.
Malheureusement, il semblait que cet homme était un indépendant et n’avait aucun contact direct avec le manitou.
Lucas dut alors se résigner à entamer une nouvelle approche !

Alors que l’homme d’environ une quarantaine d’années, cheveux grisonnants, ouvrait la porte de son appartement, au dixième étage d’un immeuble, une ombre surgit derrière lui et le cogna fortement à la tête.
L’homme ne perdit pas conscience, mais il était sonné. Ce qui permit à Lucas de le pousser à l’intérieur de l’appartement, de le ligoter et de le bâillonner avec du ruban adhésif.

Lucas agissait rapidement, presque par instinct. Son amour s’était changé en une haine qu’il ne pouvait désormais plus contrôler.
Il avait amené l’homme jusque dans la salle de bain et avait plongé sa tête dans la baignoire pleine d’eau.
L’homme avait beau se débattre, il était impuissant. L’oxygène commençait à lui manquer terriblement. Lucas le ramenait alors prendre un peu d’oxygène, mais à peine le sortait-il qu’il le
replongeait de nouveau.
Rien, aucunes questions, il se contentait simplement de noyer l’homme, encore et encore, sans le tuer.
Il l’approchait toujours plus près de la mort, le quadragénaire n’en pouvait plus, il se sentait tressaillir, c’était interminable et n’attendait désormais plus qu’une chose, que Lucas en finisse une bonne fois pour toute avec lui.

Lucas s’arrêta enfin et regarda l’homme, qui tentait vainement de reprendre le plus d’air possible, les yeux rouges et recroquevillés.
« Je n’ai que deux questions à te poser, s’était-il décidé à dire. »

Les deux questions étaient simples à deviner, il voulait savoir QUI et OU trouver l’homme qui avait ordonné le meurtre de Camille et sa famille.
Il n’avait pas fallu longtemps à l’homme pour y répondre, il n’en pouvait plus et voulait que ça s’arrête, et une fois que Lucas eut les réponses, il s’en alla.

Le lendemain, un voisin, curieux de trouver la porte de l’appartement d’en face semi-ouverte, avait découvert l’homme, mort, noyé dans sa baignoire.
Lucas l’avait laissé se vider de son oxygène.

La vengeance était commencée.

Lecture de l’épisode : 0102030405060708091011

L’auteur : Jer
Illustration: Inconnu

Publié dans Textes | 7 griffes

In the house – in a heartbeat

Une musique bien agréable bien que répétitive.
Certains d’entre vous ont pu l’entendre dans 28 days later ou encore dans Bionic Woman (episode 1).

Edit du 05/03/13 : Suppression du dewplayer. Ajout de la vidéo youtube.

Publié dans Musiques | Laisser votre griffe

Amour me tue, et si je ne veux rien dire

Amour me tue, et si je ne veux dire
Le plaisant mal que ce m’est de mourir :
Tant j’ai grand peur, qu’on veuille secourir
Le mal, par qui doucement je soupire.

Il est bien vrai, que ma langueur désire
Qu’avec le temps je me puisse guérir :
Mais je ne veux ma dame requérir
Pour ma santé : tant me plaît mon martyre.

Tais-toi langueur je sens venir le jour,
Que ma maîtresse, après si long séjour,
Voyant le soin qui ronge ma pensée,

Toute une nuit, folâtrement m’ayant
Entre ses bras, prodigue, ira payant
Les intérêts de ma peine avancée.

Le poète : Pierre de Ronsard

Publié dans Vos poèmes | 2 griffes

L’inspiration

Quand tu ne sais pas ce que tu fais et que ce que tu fais est le meilleur, c’est cela l’inspiration
Robert Bresson

J’ai des tas d’idées brillantes et nouvelles, mais les brillantes ne sont pas nouvelles, et les nouvelles ne sont pas brillantes
Marcel Achard

Publié dans Citations | Laisser votre griffe